Le Masque (coll. Labyrinthes), 2000 •
Londres, 1798. La capitale anglaise ne cesse d’accueillir les immigrés français fuyant la Révolution et les excès qu’elle engendre. C’est là qu’Eléonore a choisi de commencer une nouvelle vie. Mais une série d’empoisonnements ébranle le petit monde des aristocrates. Apparemment liées au vaccin contre la variole récemment mis au point par le docteur Jenner, ces morts mystérieuses vont placer la jeune femme et son fils dans une situation périlleuse.
On ne peut nier l’originalité de l’héroïne créée par Béatrice Nicodème, totalement antijacobine et pourtant naturellement imprégnée des idées de l’époque et donc de la Révolution. (…) Les personnages (…) sont parfaitement modelés comme les figures de cire de Mme Tussaud et, s’ils présentent un intérêt psychologique, l’auteur les anime avec art.